À l’époque où j’ai pris la photo du tipi, je vivais à Medicine Hat alors je n’ai pas eu à conduire très loin. Par contre, même si j’avais eu à conduire loin cela n’aurait pas été du temps perdu. Il est possible de capter de belles photos en allant là où nous voulons prendre des photos. Quand il fait noir, je vous suggère de laisser quelqu’un d’autre conduire pour vous permettre de prendre des photos de la circulation.
Le but n’est pas de figer les voitures, mais de prendre des photos avec une vitesse d’obturation lente pour exagérer le mouvement. Cette technique produit des images créatives et dynamiques. De plus, vous vous garderez occupé et le temps de voyage passera vite.
Il est possible de prendre des photos du même sujet, mais avec une technique différente. Autrement dit, nous pouvons prendre des photos de la circulation automobile avec une caméra qui bouge (dans une voiture qui bondit) ou avec une caméra stationnaire sur un trépied. Dans ce dernier cas, les lumières sont plus lisses et nous captons d’autres éléments comme la route, les lampadaires et les panneaux routiers. À vous de choisir quel style vous convient le plus.
Si vous êtes comme moi, vous connaissez de petits racoins ici et là en campagne qui vous attirent. Souvent, ce sont des places tranquilles et vous espérez que personne d’autre ne les connaît. Je vais vous montrer une place exactement comme ça, mais pardonnez-moi si je ne vous dis pas où elle se trouve.
J’aime visiter cette petite église orthodoxe. Elle n’est pas tout à fait abandonnée. On y célèbre encore une messe par année. Malgré ses dimensions modestes, la petite église possède un charisme indéniable et ses murs blancs reflètent bien la faible lumière des étoiles.
Au mois d’octobre 2017, j’ai suivi un atelier avec le photographe saskatchewanais Chris Attrell. De nombreux photographes prennent en photos les fermes abandonnées et les villes fantômes qui parsèment l’Ouest canadien, mais le trait unique de Chris Attrell est qu’il les photographie la nuit. Ses photos nous montrent des bâtisses oubliées et négligées sous les aurores et les étoiles filantes.
Son atelier a eu lieu alentour de Leader, en Saskatchewan, une communauté agricole située près de la frontière albertaine. Nous avons parcouru des chemins de gravier en allant à des fermes abandonnées et en passant par deux vieilles églises catholiques et une école de campagne. Et pour les curieux parmi vous, nous n’avons pas vu de petites églises orthodoxes.
En plus de nous montrer comment inclure les aurores, la Voie lactée et certaines constellations dans nos photos, Chris Attrell nous a fait une visite guidée du ciel de nuit – une partie de la nature qu’on oublie souvent. Le ciel d’automne est spectaculaire et nous permet d’approfondir notre appréciation du plein air.
Selon Chris Attrell, notre ciel nocturne permet une excellente vue des astres sans trop de pollution lumineuse. Cela étant dit, le photographe de Shaunavon se sert de lumière artificielle de façon mesurée pour donner du cachet à ses photos. Par exemple, lorsqu’il prend en photo une maison abandonnée, il aime mettre un lampion dans la fenêtre afin de suggérer la présence d’un esprit ou d’un fantôme qui y habite toujours.
L’automne est un temps de l’année qui nous permet de prendre des photos des étoiles, de la lune ou des aurores qui sont claires et bien détaillées parce que l’air froid et sec transmet bien la lumière. Quant à l’été, l’air chaud et parfois humide distorsionne la lumière et rend les images floues. Un autre avantage de la photographie la nuit à l’automne est que le froid d’hiver ne s’est pas encore installé, alors nous sommes bien dehors. Nous pouvons donc sortir et expérimenter avec des sujets uniques. Par exemple, au cours de l’automne de 2018, je me suis rendu compte que je n’avais jamais vu de photos des feuilles prises la nuit. J’ai donc tenté ma chance.
Au cours de deux automnes consécutifs, j’ai capté une série d’images des feuilles à la noirceur.
Je suis reconnaissant des longues nuits d’automne et je m’en sers à mon avantage. Êtes-vous maintenant convaincu que la photographie sous le ciel noir d’automne mérite votre attention?
Mahaliah Peddle de Lethbridge a passé la majeure partie de l’été au Japon et elle a capté cette image d’un attrait incontournable du pays – le mont Fuji. La montagne mesure 12 389 pieds ou 3 776 mètres de haut. Appréciée pour sa symétrie, elle est un symbole du Japon.
Kyoto est une ville dont l’histoire remonte à plusieurs siècles. En l’année 794, elle devient la capitale de la Cour impériale. Riche non seulement en termes d’héritage, Kyoto possède aussi des temples magnifiques et une beauté naturelle. Ici, Mahaliah a su capter l’atmosphère paisible le long de la rivière Kamo.
Situées sur la côte nord-ouest du Japon, les dunes de sable à Tottori offrent à la fois une vue du désert, des montagnes et de l’océan.
Passionnée de camping et des montagnes, Katt Hryciw partage avec nous des photos qu’elle a pris à bord de la gondole entre les sommets de la montagne Whistler et de la montagne Blackcomb en Colombie-Britannique. L’enseignante de Calgary a comme tradition annuelle l’été de camper et de visiter ses proches.
Le trajet total sur la gondole dure environ une heure et offre des paysages splendides… et vertigineux.
Au cours de ses vacances d’été, Chantal Hamon a visité le Portugal. Ici, la Fransaskoise de Gravelbourg nous montre une photo de l’Arc de triomphe de la rue Augusta situé à Lisbonne. L’Arc commémore la reconstruction de la ville suite au tremblement de terre de 1755.
Ce château ancré dans le roc se trouve près de Portimao dans la région d’Algarve. Cette région se trouve dans le sud du Portugal et compte de nombreuses plages.
La gare São Bento à Porto date de 1916 et ses murailles racontent l’histoire du pays. Elles dépeignent aussi la campagne portugaise.
Je vous invite à partager vos photos avec nous. Prière de les envoyer à dliboiron4@hotmail.com et d’y inclure une courte description.