1- S’informer : C’est l’une des premières choses à faire une fois le projet d’immigration lancé. S’informer auprès des sources officielles pour obtenir une information actualisée et crédible. Prendre la peine de lire la paperasse sur les sites officiels d’immigration de la province et de la ville où l’on veut s’installer. Parler uniquement avec des proches de leur vécu n’est pas suffisant, car depuis leur arrivée les choses ont probablement changé, ils ne maîtrisent certainement pas tout et chaque histoire d’immigration est unique. Il existe également des agences qui offrent des services pré-départ qui pourraient être utiles à une meilleure préparation de son arrivée au Canada.
2- Apprendre l’anglais : Le Canada a deux langues officielles l’anglais et le français. Le français est un plus et le nouvel arrivant francophone ne devrait pas abandonner cette langue. Cependant, le français est considéré comme une langue minoritaire en dehors du Québec. Si on fait le choix de venir en Alberta, il faut s’inscrire à un cours d’anglais pendant qu’on se prépare au voyage. Durant la période de la procédure, l’apprentissage de l’anglais permet d’avoir une base qui vous sera utile à votre arrivée dans la province. Une fois sur place, il faudrait s’inscrire à un programme LINC ou ESL. En zone anglophone, l’anglais est la première clé de succès pour son intégration.
3- Des ressources financières suffisantes : Pour les travailleurs qualifiés de la catégorie économique d’immigration, l’IRCC requiert aux demandeurs d’avoir des ressources financières correspondant à la taille de leur famille afin d’être en mesure de subvenir à leurs besoins en logement, transport, nourriture et autres factures pour une période minimale de 3 mois. Il est important d’avoir des ressources financières au-delà de ce qui est demandé. Car, en ce moment au Canada, l’inflation a fait grimper le coût des produits et services et cela se reflète aussi bien dans le coût du loyer. Manquer d’argent est la chose la plus déprimante en tant qu’immigrant au Canada.
4- Être préparé à tout reprendre à zéro : Bien que l’immigration requiert, dans la catégorie économique, des diplômes et de l’expérience professionnelle, cela ne garantit pas un travail immédiat, ou un travail à la mesure de vos compétences. Vous avez peut-être de très bonnes compétences et expériences mais… soyez prêt à entendre dire « vous n’avez pas l’expérience canadienne ». Il faut comprendre que le Canada a ses lois, sa propre culture, en termes de vie en société, d’éducation ou de travail. Il faut donc prendre le temps de s’en imprégner. Malheureusement, les nouveaux venus ont tendance à comparer la vie d’ici à celle de leur pays, ce qui leur cause d’énormes frustrations.
5- Être résilient : c’est la capacité à trouver des ressources et des solutions pour passer au travers des défis et avancer. S’adapter, trouver la force, les aptitudes physiques, morales, intellectuelles pour faire face aux défis et aux situations nouvelles. Le bénéfice de la résilience pour les nouveaux arrivants va limiter les problèmes en santé mentale dans leur processus d’intégration.
6- Approcher les agences d’établissement, d’employabilité et les organisations d’intégration : cela donne l’avantage d’avoir une information précise sur les formalités à remplir et les ressources communautaires et gouvernementales pour soi et sa famille. Pour les nouveaux venus qui n’ont pas de proches dans leur ville, ils bénéficient d’un encadrement en termes d’informations et d’orientations sur les “dos”’ et les “musts”’ pour une meilleure intégration et une meilleure préparation à l’emploi.
7- Se former ou se perfectionner : Les diplômes et l’expérience sont pris en compte pour la procédure d’immigration, mais ne sont pas automatiquement reconnus dans le secteur professionnel. Il faut donc s’informer, se former et se perfectionner pour intégrer le marché de l’emploi en plus d’avoir un niveau d’anglais fonctionnel.
8- Construire des connexions : il est vivement recommandé de tisser des liens aussi bien dans sa communauté d’origine et au-delà afin d’être à l’affut des opportunités. L’un des moyens pour le faire est d’être un bénévole pour une organisation ou de prendre part aux activités communautaires. Le Canada valorise beaucoup le temps consacré au bénévolat. À diplôme, compétences, et expériences égales, on donnera toujours la préférence au nouvel arrivant qui redonne à la communauté. Le bénévolat devrait faire partie de votre stratégie d’intégration et ne pas être considéré comme marginal.
9- Être ouvert au changement : cela veut dire être en mesure de s’adapter aux réalités et aux changements, d’avoir de nouvelles routines de vie. Faire les choses différemment que dans son pays pour ce qui est de la vie en société, de l’éducation, du travail, de la conduite, etc.
10- Respecter les lois et les règles : de manière générale au Canada, le statut, la position, la capacité financière ne confèrent pas de privilège face à la loi. Il faut comprendre qu’il ne sera presque pas possible de contourner la loi en cas d’infraction au code de la route, aux droits de la personne, au code civil et criminel. Il faudra donc connaître les lois et les règles et les respecter à tous les niveaux.