Explorons l’Australie en images
L'art de la photographie: la lumière est notre pinceau
Par
Dominique Liboiron | 9 novembre 2024
J’aimerais finir une histoire. Dans ma chronique du mois de février 2024, j’ai parlé de mon voyage en Chine. Je vous ai partagé que j’avais aussi voyagé en Australie en spécifiant que je reviendrais sur ce voyage une autre fois. Nous y voici. En même temps, je vais partager quelques techniques photographiques dont je me suis servi qui pourraient améliorer vos photos.
Après mon voyage en Chine, j’ai rejoint ma cousine Tania Liboiron en Australie. Nous étions tous les deux dans la mi-vingtaine. Comme bien d’autres jeunes, nous avions le goût de voyager et de vivre des aventures.
Originaire de Ponteix, une communauté dans le sud de la Saskatchewan, Tania a été élevée sur une ferme. Dès un jeune âge, elle s’intéressait aux chevaux et après l’école secondaire elle a complété une formation d’aide vétérinaire, un domaine dans lequel elle a œuvré quelques années avant que le goût du voyage ne l’interpelle.
Beaucoup de jeunes adultes visitent d’autres pays, mais Tania l’a fait d’une manière unique. Elle a voyagé de pays en pays afin de travailler avec des chevaux. Pour commencer, elle est allée en France. Là, elle était employée chez les frères Wertheimer qui sont les propriétaires de la marque de parfum Chanel et qui élèvent des chevaux Pur-sang. Ensuite, elle a travaillé chez Kerry Packer, l’homme le plus riche de l’Australie. Puis, elle a entraîné des chevaux de polo en Angleterre, avant de retourner au Canada.
Voici une série de photos qui témoignent de ses aventures et des miennes.
Ma cousine Tania entraîne ce cheval pour la course. La piste se trouve dans le sud de l’Australie. Le matin, Tania devait parfois écarter des kangourous de la piste avant d’y passer à pleine vitesse. Photo: Tania Liboiron
J’ai rejoint Tania en Australie vers la fin novembre 2005. Nous avons visité divers coins du pays y compris Sydney, la Tasmanie et l’Outback où nous avons posé pour cette photo. Les serpents et nos chapeaux aident à nous situer dans un pays exotique. Photo : Dominique Liboiron
Lors de notre vagabondage, nous avons souvent vécu dans l’auto à Tania, une Mitsubishi qu’elle avait nommée Sheila. Photo : Tania Liboiron
Une des idées que nous avions eues pour faire les fous était de prendre des photos en pointant. Le fait de développer un thème ajoutait de l’humour à nos photos. Photo : Tania Liboiron
Si la plupart de vos photos sont en couleur, captez-en aussi en noir et blanc ou en sépia pour les rendre uniques et distinguées. En plus de notre thème de pointer, nous avions l’habitude de prendre des photos de chutes d’eau. Celle-ci se trouve en Tasmanie. Photo : Dominique Liboiron
Lors d’une de nos excursions en Tasmanie, nous avons visité l’île Maria. Autrefois, l’île servait à incarcérer des prisonniers. Photo : Tania Liboiron
Les câbles et la passerelle créent des lignes qui pointent vers le sujet. Cette technique de composition s’appelle des lignes de force. Elle sert à guider l’œil là où nous voulons. Photo : Tania Liboiron
Le plus souvent, une photo de bottes ne serait pas intéressante, mais ici elle sert à mettre en évidence à quel point la passerelle est étroite. Des prises de vue hors de l’ordinaire captent bien l’attention des gens. Photo : Dominique Liboiron
D’habitude, je pense à la lumière quand je prends une photo, mais ici j’aime l’ombre. Le soleil se couchait lorsque j’ai pris cette photo de Tania devant un phare. Quand le soleil est bas, il nous présente des ombres intéressantes. Photo : Dominique Liboiron
L’absence de soleil peut aussi donner des résultats intéressants. Ici, Tania et moi visitions une caverne lorsque j’ai pris cette photo d’une conglomération de minéraux. Je ne me suis pas servi de mon flash, mais plutôt de la lumière artificielle qui éclairait la caverne. Photo : Dominique Liboiron
Des fois, c’est amusant quand nous pouvons nous servir d’une photo pour conter une histoire – même si l’histoire n’est pas vraie. Dans le but de nous amuser, Tania et moi avons créé cette image afin de dire que j’avais abattu cet arbre. En réalité, si vous regardez de près vous verrez que l’arbre ne porte aucun coup de hache. L’arbre était pourri et est tombé en raison du vent. Photo : Dominique Liboiron
Des photos des gens de la place situent nos photos dans un autre pays. De plus, dans les années à venir ces photos nous rappellent des rencontres mémorables. Par exemple, ce musicien jouait le didjeridoo, un instrument traditionnel des Aborigènes d’Australie. Donc, je lui ai demandé en anglais si je pouvais prendre sa photo. Au lieu de me répondre oui ou non, il m’a demandé si j’étais Canadien-Français. J’étais épaté! Même si j’ai à peine un accent, le musicien l’a tout de suite repéré. Je ne lui avais dit qu’une seule phrase. Quand je lui ai demandé comment il le savait, il m’a expliqué que les musiciens écoutent très attentivement et qu’il avait déjà visité Montréal. Ici, son costume donne l’impression qu’il vivait de façon traditionnelle et n’aurait probablement pas visité d’autres pays. En réalité, son costume est plutôt destiné aux touristes. L’histoire de l’arbre abattu était juste une farce, mais je vous assure que le musicien a véritablement détecté mon accent. Photo : Dominique Liboiron
Durant le temps des Fêtes, Tania et moi avons visité l’Outback y compris Ayers Rock. Cette énorme masse de grès est un restant du fond de l’océan. Ayers Rock mesure 348 m ou 1 142 pieds en hauteur et j’ai essayé de démontrer cela avec cette photo, mais sans trop de succès. J’étais trop loin. Photo : Dominique Liboiron
À la place, j’ai mieux réussi en m’approchant. L’autobus et les gens debout en avant aident à transmettre la taille d’Ayers Rock. Photo : Dominique Liboiron
Normalement, une photo avec les yeux fermés est une photo ratée. Par contre, dans ce cas-ci cela aide à exprimer la force du vent. Il ventait très fort au sommet d’Ayers Rock, comme vous voyez en regardant ma chemise. Photo : Dominique Liboiron
Dans l’Outback, les ranchs sont appelés des « cattle stations » et ils sont gigantesques. Tel qu’indiqué sur le panneau, celui-ci dépasse 1 000 000 d’acres ce que le donne environs la grandeur de la ville de Calgary. Photo : Dominique Liboiron
L’Australie est connue pour sa faune unique comme ce diable cornu, un reptile qui habite l’Outback. En plus du sol rougeâtre typique du désert australien, je remarque chez cet image un manque de détail et des couleurs fades. À l’époque, les cartes de mémoire coûtaient chères et pour sauver de la place je prenais des photos avec le minimum de résolution. Beaucoup de mes photos d’Australie n’ont que 55 KB, donc moins qu’un mégabyte. Ces petits fichiers ne contiennent pas beaucoup d'informations et souffrent en termes de qualité. Même si ma carte de mémoire m’avait coûté 80$, ou l’équivalent de 130$ aujourd’hui, elle n’avait que 256 MB. Par contre, de nos jours les cartes mémoire sont peu chères et peuvent contenir maintes fois plus d'informations. (Elles sont souvent en vente chez London Drugs. La dernière carte SD de 64 GB que j’ai achetée ne m’a coûté que 20$.) Si j’avais à refaire mon voyage, j’achèterais une carte d’au moins 16 GB et j’augmenterais la résolution de mes photos afin de rehausser le détail et les couleurs. Photo : Dominique Liboiron
J’aime la composition de cette photo d’un varan bigarré, mais le fichier ne fait que 59 KB alors la photo ne montre pas le détail des écailles ni la texture de la roche. Photo : Dominique Liboiron
Le koala est un symbole bien connu de l’Australie. Après avoir visité ici et là le pays, Tania est partie pour l’Angleterre et je suis resté à Sydney où j’ai enseigné à des élèves d’Asie qui vivaient en Australie afin d’améliorer leur anglais. Je suis retourné au Canada au mois d’août 2006. Photo : Tania Liboiron
Je vous invite à partager vos photos avec nous. Prière de les envoyer à dliboiron4@hotmail.com et d’y inclure une courte description.