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WebOuest L’héritage de Lethbridge : un exposé photographique

L’héritage de Lethbridge : un exposé photographique

Par Dominique Liboiron | 15 mars 2025

J’aimerais vous dévoiler un de mes intérêts. Si vous ne le savez pas déjà, l’histoire me passionne. Cet hiver, j’ai eu la chance de travailler sur un projet qui regroupe mon amour de l’histoire et de la photographie. Les photos qui suivent sont le résultat de mon projet. Si vous êtes comme moi et que la photographie et l’histoire vous intéressent, je crois que mes images seront à votre goût.

Le projet faisait partie d’un cours spécial offert par l’Université de Lethbridge en Alberta où j’étudie présentement dans le but de devenir un enseignant d’école secondaire. Je souhaite enseigner l’histoire et les langues, mais également la photographie sur film. Afin d’améliorer mes compétences comme photographe et donc comme enseignant de photographie, je me suis inscrit dans une étude appliquée. Cette forme d’étude est un cours jumelé avec un emploi. Donc, pendant les mois de janvier et février j’étudiais et je travaillais.

Des études appliquées existent dans plusieurs domaines et servent à créer un lien entre la théorie qu’enseignent les universités et la pratique courante dans le marché du travail. Pour ma part, j’apprenais différents aspects de la photographie et je me servais de ces connaissances pour répondre aux exigences de mon employeur, soit la ville de Lethbridge. J’étais embauché pour créer un dépliant sur 20 sites historiques. Je m’occupais de la photographie et de la recherche historique au sujet des 20 lieux. Le dépliant sert à promouvoir les sites, mais aussi à créer un sentiment de fierté et d’appartenance pour les citoyens de Lethbridge. Je veux que les gens se sentent bien chez eux. Voici une sélection de mes photos. 

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La ville de Lethbridge tire ses origines de Fort Whoop-Up, un poste de traite qui date de 1869 où l'on échangeait des fourrures pour des biens comme des couvertes, des fusils et même du whisky. crédit photo : Dominique Liboiron
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Des peaux de bison, comme nous voyons sur ce lit à l’intérieur du fort, étaient très recherchées. L’été, le fort est ouvert aux touristes. crédit photo : Dominique Liboiron
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À l’extérieur du fort, nous trouvons cette pierre sacrée. Les Pieds-Noirs, c’est-à-dire le peuple autochtone de la région, montrent toujours leur respect envers la pierre. Nous voyons qu’elle est enveloppée d’une peau de wapiti dans le but d’être protégée avec respect.
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Selon la croyance traditionnelle, l’esprit de la pierre a demandé des offrandes. Les fidèles respectent toujours ce vœu.
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En plus de la pierre, nous trouvons tout près du fort des anneaux de tipi. Les roches plates dans l’image forment un cercle. Autrefois, ces roches servaient à tenir le bas d’un tipi en place. Il y a deux anneaux de tipi sur les lieux.
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Le long de la rivière Oldman où naîtra un jour Lethbridge, il y a eu en 1870 une bataille entre les Pieds-Noirs et une alliance des Cris et des Assiniboines. Les Pieds-Noirs ont remporté une victoire impressionnante. Ce conflit était la dernière bataille d’importance entre des Premières Nations de l’Amérique du Nord. Cette plaque se trouve sur le champ de bataille et partage quelques faits historiques. crédit photo : Dominique Liboiron
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Le train a facilité le peuplement de l’Ouest ce qui a mis fin à la dominance des Pieds-Noirs dans la région. Cette sculpture en forme de roue de train à vapeur commémore l’arrivée des pionniers en train. En arrière-plan, nous voyons le pont à chevalets qui date de 1909 et qui est un symbole de Lethbridge. crédit photo : Dominique Liboiron
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La sculpture compte trois roues. Voici une des autres. crédit photo : Dominique Liboiron
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La voici d’un autre angle, mais durant le même coucher de soleil. Je n’ai pas l’habitude d’inclure le soleil en étoile dans ma photographie, mais c’est un élément de la photographie que je voulais explorer durant mon étude appliquée. crédit photo : Dominique Liboiron
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Cet édifice était le premier hôpital à Lethbridge. Nous voyons une statue des fondateurs en avant-plan. Ils se nommaient Alexander Galt et son fils s’appelait Elliott. L’ancien hôpital est maintenant un musée. crédit photo : Dominique Liboiron
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Cette statue d’infirmière se trouve contre l’ancien hôpital. Je me suis servi du reflet pour mettre l’accent sur les seins de l’infirmière qui symbolisent le fait de nourrir la vie des patients. Je voulais en apprendre plus au sujet de la photographie symbolique durant mon étude. crédit photo : Dominique Liboiron
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Une autre statue prise en photo est celle du soldat qui chapeaute le monument des anciens combattants. Je voulais illustrer ses yeux dans le but de créer un rapport humain. De plus, j’espérais que les gens prennent conscience que des soldats sont morts pour nous et qu’ils regardent vers nous. crédit photo : Dominique Liboiron
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Voici la même statue. Ici, le noir est symbole de la mort, une certitude de la guerre. L’absence de lumière fait le contrepoint avec le reflet sur les seins de l’infirmière qui symbolisent la vie. Ce monument se trouve près de l’hôtel de ville que nous voyons dans la photo à la une à travers l’arche. L’arche rend hommage aux pionniers qui ont développé le système d’irrigation aux alentours de Lethbridge et dans le sud de l’Alberta. Ce système a beaucoup contribué à l’économie agricole de la région. crédit photo : Dominique Liboiron
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Le plus souvent, quand nous pensons au peuplement agricole de l’Ouest, nous avons tendance à penser aux peuples d’Europe, du Royaume-Uni et d’ailleurs au Canada qui se sont installés ici. Par contre, il y a eu une vague d’immigration de Japonais. Ils ont déménagé dans le sud de l’Alberta vers le début des années 1900. Pour cette raison-là, nous trouvons une communauté japonaise à Lethbridge en plus d’un jardin japonais. crédit photo : Dominique Liboiron
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Le jardin comprend des éléments japonais et albertains. Par exemple, cette lanterne à la façon du Japon est taillée de granite venu des montagnes Rocheuses, l’idée étant de fusionner la culture japonaise et la culture canadienne. crédit photo : Dominique Liboiron
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Quant à cette cloche, elle est surtout composée d’éléments bouddhistes. crédit photo : Dominique Liboiron
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L’hiver, le jardin est éclairé. crédit photo : Dominique Liboiron
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Ces parasols de style japonais font partie de l’éclairage l’hiver. crédit photo : Dominique Liboiron
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En dehors du jardin, il y a un bosquet d’érables. crédit photo : Dominique Liboiron
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Les arbres marquent le 150e anniversaire de la Confédération canadienne. crédit photo : Dominique Liboiron

Mon étude appliquée m’a donné la chance d’apprendre et de mettre en pratique mes nouvelles connaissances. Comme je disais dans ma chronique du mois de janvier, je crois que c’est important de se créer des occasions pour s’améliorer en tant que photographe.

Je vous invite à partager vos photos avec nous. Prière de les envoyer à dliboiron4@hotmail.com et d’y inclure une courte description. 

 

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