
Ahhh la Saint-Valentin… Restaurant, amour, fleurs, temps passé avec l’élu de votre cœur. Voilà une journée bien stéréotypée à connotation commerciale, non?
À l’approche de la fête de cupidon, j’explore les relations ouvertes! À noter que je ne parle pas de polyamour, car dans ce type de relation, une personne a plus d’un partenaire, tandis que dans une relation ouverte, les partenaires conservent une forme d’exclusivité.
Le thérapeute Matthew Miller de la clinique Now Feel Good située à Calgary m’aide à définir le concept d’une relation ouverte : « On dit ‘’ouvert’’ parce qu’elle est la base d’une ouverture à la communication. Selon lui, il faut un « désir exprimé d’explorer d’autres connections ».
Bref, voici donc quelques idées concrètes pour ouvrir son couple selon le degré de confort des partenaires, les envies et les attentes. Ces suggestions, mises en crescendo, vont d’un couple un peu ouvert à un couple d’une grande ouverture.
Selon ma compréhension, l’infidélité consiste à dépasser les limites établies. Matthew Miller explique l’infidélité ainsi : « Une personne va combler un besoin de connexion ailleurs, mais l’autre partenaire ne peut pas l’accepter ou l’endurer. C’est à ce moment qu’il y a de l’infidélité. »
Dans le Ted Talk Repenser l’infidélité, la thérapeute Esthere Perel indique que de « 26 à 75 % » des gens ont déjà trompé leur partenaire. La définition de l’infidélité varie d’une personne à l’autre, allant du sexting aux actes sexuels avec un autre.
Devant cette réalité, on peut explorer ses propres limites et les limites de l’autre avec la communication. Chaque relation ajoute ses propres épices pour obtenir une recette selon ses propres goûts.
Matthew Miller m’a offert deux ingrédients essentiels pour réussir une relation ouverte : explorer le « spectre d’ouverture » et définir le « seuil de la tolérance ».
D’abord, pour explorer son spectre d’ouverture, il faut parler de son quotidien ou créer différentes mises en situation (comme les points indiqués plus haut). Je pense que de nouvelles situations imprévues surviendront avec le temps. C’est à ce moment qu’une discussion devient nécessaire. Je vois le spectre d’ouverture comme évolutif, il n’est pas figé dans le temps.
Ensuite, selon Matthew Miller, pour définir un seuil de tolérance, il faut connaître son niveau de résilience de 1 à 10.
Pour ma part, j’appelle cette échelle, l’échelle de la jalousie.
Matthew explique : « 9 ou 10 étant je me sens stressé et angoissé. Je ne me sens vraiment pas bien. Je suis en crise et j’ai presque envie de mourir. Si ton niveau est toujours à ce point, c’est malsain. »
« 2 ou 3 étant je ressens un peu d’envie, mais c’est sain. Je veux ce niveau. »
Voilà, en ce 14 février, profitez-en pour connaître davantage votre ou vos partenaires. Lancez la conversation pour faire une mise au point sur votre relation et discutez de vos attentes. Pour entamer la discussion vous pourriez simplement dire que vous avez lu cet article. Dans tous les cas, je vous souhaite de la communication pour la Saint-Valentin et les jours à venir!