Organisée par la Maison Gabrielle-Roy, l’Alliance Française du Manitoba et la Bibliothèque Gabrielle-Roy à Québec, la dictée a lieu chaque année en mars, et célèbre l’autrice franco-manitobaine Gabrielle Roy. Si vous voulez en savoir plus à son sujet, il existe une série télévisée tournée au Manitoba qui la met en vedette, comme expliqué dans la chronique Crever l’écran de ma collègue Josée Thibeault.
Faire une dictée peut être synonyme pour la plupart d’entre nous de souvenirs d’écoles douloureux. Et pourtant, c’est drôle de se remettre dans la peau d’un élève quelques instants, le temps de deux paragraphes, et de penser que nous sommes dans une sorte de communion littéraire autour du français, partout sur le continent.
Cette année, c’est Hélène Roy qui était la marraine de l’événement – comprendre, la lectrice du texte. Buvant ses mots, les stylos grattent le papier au rythme des belles phrases de Gabrielle Roy, derrière l’écran ou dans la salle Pauline-Boutal du Centre culturel franco-manitobain à Winnipeg.
Le texte choisi provient d’un ouvrage moins connu de l’autrice, Ma petite rue qui m’a menée autour du monde, publié en 2002 aux Éditions du Blé.
J’avais hésité à réviser mon subjonctif imparfait avant la dictée. Heureusement, je n’en ai pas eu besoin (ouf!), mais les conjugaisons au passé simple m’ont fait froncer les sourcils. Bilan final? Trois fautes… donc je me mets au défi de faire mieux l’année prochaine!