Plus tôt on commence à normaliser les conversations sur la santé sexuelle avec les enfants, plus facile c’est de bâtir sur les connaissances développées au fur et à mesure. En plus, lorsqu’on commence tôt, on s’entraîne avec les questions et les sujets les plus faciles pour commencer!
Parce que certaines questions peuvent nous surprendre, ou qu’elles n’arrivent pas toujours au meilleur moment (par exemple: à la caisse du supermarché), nous n’avons pas toujours la réponse appropriée pour répondre à la curiosité des enfants.
Ce n’est pas toujours le bon moment, ou encore nous n’avons pas le temps de réfléchir à la meilleure façon de répondre à la question – et c’est correct!
Si vous n’avez pas la réponse, prenez le temps d’y réfléchir, et dites à l’enfant :
« C’est une très bonne question, est-ce qu’on peut en discuter plus tard? »
Ou bien:
« Laisse-moi réfléchir là-dessus, c’est une très bonne question. Je t’en reparlerai, d’accord? ».
Une fois que vous avez eu le temps d’y réfléchir, retournez vers l’enfant pour répondre à sa question et en discuter.
Même si la situation vous angoisse ou vous surprend, tentez de maintenir un espace sécuritaire et sans jugement. Bien que certaines questions puissent nous surprendre ou nous troubler, rappelez-vous que la majorité des questions des enfants en lien avec la sexualité proviennent de la curiosité. Un·e enfant entend un mot ou une expression et elle/il est curieuse/curieux de comprendre comment les corps fonctionnent.
Prenez l’habitude d’utiliser les vrais mots pour parler de toutes les parties du corps, dès le début! Les mots tels pénis, vulve, vagin, anus, testicules, ou seins ne sont pas uniquement des mots d’adultes et n’ont rien de sexuel: ils décrivent simplement des organes du corps. Continuez à lire sur le sujet, à vous renseigner, à demander du soutien des autres adultes de confiance autour de vous.
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Guide « 10 règles d’or pour parler de sexualité en famille » de Yes Tess