Un moyen facile pour les milieux professionnels d’introduire les pronoms de genre dans l’environnement corporatif est de les ajouter aux signatures de courriel. Cela agit comme un rappel interne tout en renforçant la sensibilisation externe. Il s’agit d’une façon simple de souligner que l’on se soucie des personnes issues de la diversité sexuelle et de genre. De plus, pour les personnes cisgenres, il s’agit d’une reconnaissance de leur privilège.
Pour une entreprise ou une organisation alliée, l’universalisation des salles de bain revêt un caractère profond d’inclusion. Il faut voir au-delà des coûts engendrés par ces changements. Les toilettes universelles permettent à plusieurs personnes de cesser de souffrir en silence. Les cas d’abus ou de discrimination de personnes non-binaires ou transgenres (entre autres) dans les salles de bain sont nombreux. Personne ne devrait se sentir menacé et personne ne devrait avoir à passer une journée entière à l’école ou au travail sans pouvoir utiliser une toilette sécuritaire.
Il y a autant d’histoires de coming out qu’il y a de personnes 2SLGBTQIA+. Loin d’être une provocation, le coming-out est avant tout une preuve de confiance et/ou une demande de soutien. Les personnes 2SLGBTQIA+ ont à faire plusieurs coming out dans leur vie : familles, ami.es, collègues, connaissances.
Il peut arriver que cette révélation soit suivie d’un choc émotionnel. Les sentiments peuvent aller du désarroi à la honte, voir à la colère, mais aussi au soulagement et au bonheur.
La réaction la plus simple et la plus souhaitable par rapport à la personne ayant fait son coming-out est de le/la/ile remercier pour sa confiance. Prenez le temps de renouveler votre attachement : « Tu seras toujours ma sœur, j’aime toujours jouer avec toi au tennis les samedis, etc. »
Ce n’est pas à vous de décider du moment où une personne doit dévoiler son orientation sexuelle ou son affirmation de genre. Ne sortez JAMAIS quelqu’un du placard.
Bien que l’humour ou les blagues soient souvent utilisés dans le but de désamorcer des situations tendues, réfrénez-vous d’y avoir recours lors d’un coming out. Ce qui vous fait rire aura peut-être l’effet inverse et blessera la personne qui fait son coming out.
Enfin, un coming out n’est pas le moment idéal pour poser des questions intrusives et inappropriées sur la vie personnelle et/ou sexuelle d’une personne.